A Montréal, le syncrétisme religieux des protestants fait l’affaire des Frères Musulmans

Québec – A Montréal, le syncrétisme religieux profite aux Frères Musulmans.

Le Centre communautaire Laurentien (CCL) et sa mosquée Al Rawdah, à Cartierville, réuniront musulmans, chrétiens et juifs pour un événement intitulé Célébration de la lumière destiné à « permettre aux réfugiés syriens de prendre part à un moment de festivités », selon les mots de Mehdi Jouhri, chargé de projet et membre de la Muslim Association of Canada (MAC), une organisation liée aux Frères Musulmans.

A Montréal, le syncrétisme religieux des protestants fait l’affaire des Frères Musulmans

Cette « célébration » syncrétiste aura lieu le 17 décembre. A une semaine de Noël. Mais le mot n’est jamais prononcé.

L’idée a été favorablement accueillie par les protestants de la Mission communautaire de Montréal (MCM) qui dépend de l’église Saint-James. « Nous travaillons souvent avec le MAC qui sont nos partenaires notamment pour venir en aide aux réfugiés syriens », déclare la révérende Paule Klein, directrice de la MCM.

La « célébration » réunira un pasteur de l’église protestante Saint-James, un prêtre catholique, un représentant de la communauté musulmane et un rabbin.

« Un prêtre catholique d’une mission religieuse de Kahnawake sera également présent. Il présentera un chant de Noël dans une langue des Premières Nations », raconte Mehdi Jouhri.

« Nous avons toujours voulu nous rassembler, mais la présence des réfugiés a été certainement un catalyseur pour réaliser des choses concrètes », ajoute la révérende Klein.

Les deux organismes (le protestant et le musulman) avaient déjà mis sur pied un iftar (la rupture du jeûne durant le mois de ramadan) devant l’église protestante Saint-James, cet été. Une prière musulmane publique devant un lieu de culte chrétien, le symbole est évident. Le syncrétisme religieux des protestants fait bien l’affaire des Frères Musulmans.

A Montréal, le syncrétisme religieux des protestants fait l’affaire des Frères Musulmans

« Si par la grâce de Dieu, d’Allah ou de Jéhovah nous sommes encore de ce monde, oui, il faudra que nous continuions à travailler en commun pour le bien de tous », conclut la révérende dans un délire syncrétiste. 

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