Amoris lætitia : la Rome conciliaire a parlé, la cause est bien entendue !

Amoris Laetitia, document du pape François qui abat la morale conjugale et ouvre la communion au divorcés-remariés, semble d’avantage gêner ses opposants que le pape François. En effet, ils accusent le pape François de ne pas répondre aux dubia, pointant ce silence comme une gêne permettant de « maintenir une ambiguïté favorable aux interprétations les plus contradictoires ».

Mais il y a une ambiguïté seulement chez ceux qui veulent voir une ambiguïté, et il en va de même concernant les soit-disantes contradictions. On a d’ailleurs du mal à saisir comment les sept hérésies pointées dans la Correctio Filialis deviendraient des ambiguïtés ! Et même en admettant qu’Amoris Laetitia soit un texte ambiguë pouvant bénéficier de certaines « précisions », il doit être replacé dans son contexte et dans la perspective de l’intention de son auteur. Or, dans la perspective du Synode sur la Famille, d’un pape François à l’évidence homosexualiste et à la praxis pro-gender, Amoris Laetitia ne laisse place à aucune ambiguïté. Et les actes répétés de destruction du pape François au jour le jour sont tout sauf un silence, mais une réponse quotidienne à ceux qui veulent ménager l’Eglise conciliaire avec l’Eglise catholique, qui veulent concilier la tradition avec cette Eglise conciliaire anti-catholique.

Os habent, et non loquentur ; oculos habent, et non videbunt. Aures habent, et non audient.

Il est plus que temps de revenir à la clairvoyance et au bon sens de Mgr Lefebvre et de quitter cette voix suicidaire d’une impossible réconciliation :

« Nous refusons par contre et avons toujours refusé de suivre la Rome de tendance néo-moderniste et néo-protestante qui s’est manifestée clairement dans le concile Vatican II et après le concile dans toutes les réformes qui en sont issues.

Toutes ces réformes, en effet, ont contribué et contribuent encore à la démolition de l’Église, à la ruine du Sacerdoce, à l’anéantissement du Sacrifice et des Sacrements, à la disparition de la vie religieuse, à un enseignement naturaliste et teilhardien dans les Universités, les Séminaires, la catéchèse, enseignement issu du libéralisme et du protestantisme condamnés maintes fois par le magistère solennel de l’Église. »

A partir de là, on ne voit pas bien quelle parole de « clarification » attendre du pape François…

Christian Lassale

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