Face aux marxistes, qui n’ont pas désarmé

Cent millions de morts n’ont pas suffi ! Le centenaire de la Révolution russe est, pour les médias français, l’occasion de vanter Marx et Lénine : numéros hors-série très complaisants du Monde et de L’Express ; propagande communiste inlassable sur les différentes chaînes de Radio-France (en partenariat avec Le 1 hebdo, qui publie en kiosque un numéro significatif : « Marx et ça repart »).

La classe médiatique française a largement choisi le camp des bourreaux.

En face, le numéro 103 du Sel de la terre propose le contrepoison. Montrant notamment :

  • que le matérialisme en général est une absurdité,
  • que les principes d’économie marxiste mènent à la famine dès qu’ils sont sérieusement appliqués,
  • que le communisme implique nécessairement la guerre civile permanente et la terreur,
  • que le fond du problème est religieux.

Le matérialisme ? Absurde !

Tout notre univers est soumis à un ordre qui n’est pas de la matière. Ce simple constat – qui suffit à démolir le matérialisme – est la base d’une démonstration méthodique de l’existence de Dieu, accompagnée d’un examen des objections courantes des athées (Hawking, Monod, Dawkins, etc.) dans une étude intitulée : « L’ordre suffit-il à prouver Dieu ? ». En annexe, une Petite histoire du darwinisme nous apprend, au passage, que Karl Marx voulait dédier Das Kapital à Charles Darwin, et que les séances de rééducation imposées par Mao aux villages chinois commençaient par un éloge dudit Darwin.

Chronique d’une famine annoncée

En écho à Marx (pour qui la philosophie ne devait plus se préoccuper de connaître le réel, mais de le changer), Stroumiline, l’économiste de Lénine, déclarait : « Notre tâche ne consiste pas à étudier l’économie, mais à la changer ». L’expérience coûta la vie à plus de cinq millions de personnes, tout simplement mortes de faim en 1921-1922. Mais ce n’était qu’un début. Poursuivant sa lutte acharnée contre le réel, l’idéologie révolutionnaire recommença inlassablement les mêmes expériences dans le monde entier, produisant partout les mêmes famines annoncées : Chine (Grand bond en avant de 1959 : plus de 35 millions de morts), Yougoslavie (1948), Mozambique (1975), Corée du Nord, etc.

Hugues Bousquet retrace les faits, appuyé sur les travaux des meilleurs historiens (Conquest, Werth, Margolin), mais il remonte aussi à la cause : les principes matérialistes qui réduisent l’homme à l’état de chose. « Au Dieu spirituel, pur amour, qu’adorent les chrétiens, Marx a voulu opposer l’adoration d’une matière qui s’auto-crée, s’auto-organise et s’auto-divinise dans la lutte et la contradiction ».

Un système de guerre civile permanente

Dans cette logique du matérialisme dialectique, la Terreur n’est pas un accident, mais une nécessité. En décrivant la guerre civile permanente, la dictature policière et le système concentrationnaire, l’article suivant renvoie aux travaux magistraux de Thierry Wolton (occultés en France par les médias dominants), mais aussi de Jean de Viguerie et de Xavier Martin, quand il recherche les sources de cette inhumanité. Il n’a pas de mal à les retrouver dans l’héritage des prétendues « Lumières » du 18e siècle. « Les Lumières, comme le communisme, réussissent la prouesse de faire cohabiter deux conceptions du monde diamétralement opposées : le sous-homme et le surhomme. » Là encore, le fond du problème est religieux. Le communisme est une « parodie de la rédemption ».

Le remède venu du Ciel

On ne s’étonnera donc pas que le dossier s’achève sur les secours venus du Ciel à Fatima, en 1917, mais aussi à l’île-Bouchard où la sainte Vierge apparut, en 1947, pour sauver la France du communisme. Si l’on rappelle les études déjà publiées dans le numéro précédent du Sel de la terre (notamment « La ploutocratie et le communisme » où Christian Lagrave démontre la ténébreuse alliance du communisme et du capitalisme libéral international), on a finalement tout pour répondre à la propagande marxiste, et, surtout, pour proposer une solution viable à ceux que le monde moderne pousse au désespoir.

(Pour les autres articles de ce numéro, voir le sommaire).

Le Sel de la terre (revue des dominicains d’Avrillé) Couvent de la Haye-aux-Bonhommes, 49240 Avrillé — Ce numéro : 15 €. — Abonnement annuel (4 numéros) : 48 €. — http ://www.dominicainsavrille.fr/le-sel-de-la-terre-n103/

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