François fait mémoire de la Shoah

Ce vendredi 27 janvier se célèbre dans le monde la journée de la mémoire pour se souvenir des victimes de la « Shoah ». C’est donc une journée dédiée exclusivement aux morts juives de la deuxième guerre mondiale. Les autres, toutes les autres, des deux camps, sont reléguées aux oubliettes de l’histoire… 

Le pape François a tenu à s’y associer de façon particulière : il a reçu aujourd’hui une délégation du Congrès Juif Européenet a exprimé son attachement à cette commémoration qui n’a pourtant rien de catholique :

« La journée de la mémoire qui se célèbre aujourd’hui, a-t-il dit, pour rappeler les victimes de la Shoah est importante pour que cette tragédie humaine ne se répète plus. »

Les membres du Congrès Juif Européen ont dénoncé auprès de lui les menaces que représentent aujourd’hui l’antisémitisme et les populismes. Le sous-entendu est toujours le même depuis des décennies : tout populisme renvoie obligatoirement aux heures les plus sombres de notre histoire et de leur histoire. C’est le raccourcis habituel, la reductio ad hitlerum, qui sert à diaboliser les mouvements identitaires et nationaux.

L’audience a été privée. Le père Norbert Hofmann, secrétaire de la Commission du Saint-Siège pour les rapports religieux avec le Judaïsme en a livré quelques aspects à la presse. En résumé, le pape a exprimé l’importance de cette journée pour le monde entier et a évoqué son amitié pour les juifs qu’il a cultivé depuis l’enfance. La rencontre entre François et la délégation guidée par Moshe Kantor, président de l’organisation juive sise à Bruxelles,

« a été très cordiale. Les juifs à la fin étaient très satisfaits, annonce le père Hofmann. Maintenant c’est à nous d’intensifier la collaboration avec cette organisation juive. »

Moshe Kantor a, quant à lui, révèle toujours Hofmann

« parlé de l’importance de l’éthique, des valeurs chrétiennes et juives que nous avons en commun. Il a dit que dans notre monde nous voyons tant de progrès, mais aussi une chute des valeurs morales et éthiques. Il faut donc renforcer ces valeurs que nous avons en commun, juifs et chrétiens. »

Quant on sait que le Congrès Juif Mondial, dont le Congrès Juif Européen est une antenne, milite pour les droits des LGBT, « Les droits de la communauté LGBT doivent être protégés à tout prix », on sait d’avance que la morale et l’éthique dont parle Kantor ne découlent pas de la vraie pensée chrétienne mais d’un pseudo-humanisme émancipateur, sans Dieu, assorti de bonne conscience correcte et d’une morale fraternelle universelle abstraite, mâtiné de « valeurs chrétiennes devenues folles» selon le mot de Chesterton car oublieuses du Christ, né dans les loges maçonniques, et qui s’est infiltré dans les mentalités des ecclésiastiques modernistes.

Le journal britannique, The Independent, dévoile dans son édition d‘hier que Moshe Kantor allait à cette rencontre avec la ferme idée de parler au pape du fait que

« les juifs en Europe souffrent d’une vague virulente d’anti-sémitisme sur fond de croissance d’un dangereux extrémisme politique qui menace de diviser les sociétés. »

Pas moins !

« La communauté juive en Europe est sous l’attaque de l’extrême-droite, de l’extrême-gauche et des islamistes radicaux »

a-t-il précisé également devant le parlement européen le 26 janvier dernier.

Les peuples européens d’origine chrétienne sont en train de disparaître dans un brassage ethnique, culturel, religieux sans précédent et sous les coups de butoir de l’invasion migratoire, le peu de civilisation chrétienne qui survit à la déchristianisation ambiante et au matérialisme moderne est attaquée de toute part mais Le problème premier de l’Europe dont François doit prendre conscience au plus vite est la montée des soi-disant extrémismes et populisme. « L’Holocauste » des juifs est devenu le centre de gravité de toute politique sociale et nationale des pays européens, la ligne de démarcation des bons et des mauvais programmes, l’Alpha et l’Oméga de la conscience morale universelle qui gouverne le monde et impose ses lois…

La Croix du Christ, dont parle si peu François, est remplacée par la Shoah que vénère François en Notre Temps apostat !

Francesca de Villasmundo

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