La visite de François au Mexique n’est que de la démagogie pure, affirment des responsables catholiques

Du 12 au 17 février, François a fait sa visite pastorale qualifiée d’historique par la presse internationale au Mexique, un des pays le plus catholique de l’Amérique Latine même si son gouvernement a essayé dans le passé de détruire ce qui avait de plus précieux chez les Mexicains : la religion.

Il a visité les régions les plus vulnérables du pays mais, lors de son passage, au lieu de remplir les âmes d’une ferveur catholique, il a mis l’accent sur des questions économiques, d’immigration et d’exclusion.

Diego Olivar, professeur catholique de Philosophie Thomiste du séminaire diocésain de Tuxtla, capitale de l’état du Chiapas (sud), et le philosophe thomiste Eduardo Quiroz, ont durement critiqué cette visite pastorale en arguant que « François est venu au Mexique en tant que leader religieux mais non pas en tant que Pape Catholique ».

« Les Mexicains ont beaucoup souffert par la politique anticléricale dans les années 20, ce qui a provoqué la révolte des catholiques et qui a fini par la riposte en faveur des lois de l’Église. C’est ce qu’on connaît comme La Guerre des Cristeros. Le Pape a écrit une belle encyclique à l’époque pour défendre les catholiques mexicains et pour condamner les politiciens franc- maçons », ont-ils exposé.

Et ils ont continué : « Cette fois-ci, on a vu un homme habillé en blanc, venir parler de paix, de l’importance de l’amour et du pardon, de la souffrance, de la violence et du trafic de drogue ». Il s’est fait accompagner d’un évêque qui est en faveur du mariage homosexuel et de la théologie de la libération, Raul Vera, son grand ami. Ceci est un scandale public. Il est venu dans le Chiapas, berceau du Zapatisme, guérilla marxiste qui a mené une révolte très importante dans les années 90 et dont on subit encore aujourd´hui les conséquences. Celle-ci fut d’ailleurs soutenue par Vera et Samuel Ruiz, un autre évêque marxiste ».

« A un siècle de différence quasiment, les deux discours sont complètement opposés. Nous sommes certains que François a bien choisi les lieux de sa visite. Il veut nous montrer combien sa doctrine n’est pas la même que celle des Papes d’avant le Concile Vatican II », ont-ils conclu.

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