Jeanne d’Arc voudrait-elle se rappeler au bon souvenir des ennemis de la guerre de Cent ans qu’elle ne s’y prendrait pas autrement. L’Angleterre prise de regret d’avoir laissé filer l’anneau de Jeanne d’Arc (Voir l’historique de la relique ici) en réclame officiellement le retour.

Philippe de Villiers l’a annoncé au cours de son discours d »intronisation » de de la précieuse relique devant la foule indignée: 

« Un élément nouveau nous arrive du Royaume-Uni. Le gouvernement anglais a adressé à notre avocat une demande inouïe : le retour de l’anneau à Londres.  On nous dit que le conseil national des arts (The Arts council of England) considère que cet objet fait probablement partie, je cite, des objets à haute valeur symbolique nationale et qu’à ce titre, il devait être soumis à une législation particulière. »

Selon cette demande, le Puy du Fou aurait dû demander une licence d’exportation, prévue par un règlement européen.

« Nous avons vérifié ce fameux règlement, reprend Philippe de Villiers. Il dit que les biens culturels sont soumis à une licence d’exportation s’ils franchissent les frontières de l’Union européenne. Dans l’esprit des Anglais, il y a donc un « Puy du Fou exit« , qui signifierait que nous serions hors de l’Union européenne. Ça n’est pas du tout notre intention. »

Le Puy du Fou prépare actuellement un grand spectacle dans le nord-est de l’Angleterre, qui débutera en juillet. Il n’est donc pas question de se fâcher avec les sujets de Sa Gracieuse Majesté. Mais il n’est pas question non plus de rendre le précieux anneau enfin de retour dans la patrie de la Sainte Pucelle, qui a renvoyé les perfides Angloys outre-mer. « Nous porterons notre réponse au gouvernement anglais demain », précise Philippe de Villiers qui ajoute que si les Anglais veulent voir l’anneau, ‘welcome to the Puy du Fou’. Pour le reste, it’s too late.« 

Ci-dessous, la réaction de Nicolas de Villiers, président du Puy du Fou:

Emilie Defresne

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