Il s’agit ici de traiter d’un défaut qui n’est jamais très agréable à pointer du doigt… et il semblerait que nous, mamans, soyons plutôt confrontés à celui-là. Evidemment selon les caractères nous le serons plus au moins, et comme il nous rend particulièrement malheureuse il semble intéressant de mieux le connaître pour mieux le combattre.
Il est facile aujourd’hui dans notre société matérialiste, de jalouser, d’envier, sans vraie méchanceté le bien d’autrui. Nous comparons aussi les différentes éducations que les mamans voisines donnent à leurs enfants. Nous comparons l’aide que leur donne leur mari, nous comparons leur maison, leur voiture, leurs vêtements. Nous comparons la bonne tenue de leur maison… parfois cela nous pousse à nous remettre en question sans véritable raison. Leur famille nous paraît sans soucis, sans difficultés majeures. A côté nous nous trouvons misérables, pleines de défauts, nos enfants nous paraissent jamais propres et coiffés, parfois semblent-t-ils mal élevés. Leur milieu est plus recherché, ils sont davantage respectés ou appréciés et loués. Mais réjouissons-nous, nous pouvons travailler notre humilité ! Souvent nous préférons nous lamenter, nous décourager, imiter dangereusement en tous points leur éducation …ou critiquer ! Rien de positif ne ressort de tout cela.
Si le Bon Dieu nous a donné les dix commandements et particulièrement le 9e « tu ne désireras pas injustement le bien des autres », ce n’est pas sans raison. Nous sommes de faibles êtres humains.
Tout d’abord il est très dangereux de comparer les grandeurs et la sainteté des foyers. Si certains nous poussent vers le haut par la beauté de leur exemple, ne tombons pas dans l’excès qui consisterait à jalouser les dons que le Bon Dieu leur a donné. Ils ont su certainement les faire fructifier, admirons-les pour cela plutôt que de les envier. Tentons de rester toujours bienveillants. Ne cherchons pas non plus à les imiter en tout point, car nous avons dans chaque foyer, nos caractères, notre éducation, notre milieu qui marquent notre différence et vouloir le même schéma pour les nôtres est dangereux. Soyons ce que le Bon Dieu nous demande, avec notre propre marque de fabrique. Cela n’empêche pas de prendre quelques bonnes idées, mais copier une éducation en tout point est certainement risqué. De plus, nous ne voyons les familles qu’à l’extérieur, et sans le leur souhaiter, elles ont certainement comme nous, leurs peines et leurs échecs, alors méfions-nous des apparences parfaites.
La famille Tartempion a tout de la famille parfaitement heureuse : restons bienveillant à leurs égard, ils ont certainement, comme tous, leurs peines cachées, et essayons de notre côté de faire de notre mieux, c’est juste ce que le bon Dieu nous demande.
Et si leur maison leur voiture sont bien plus belles que les nôtres, pensons au petit Jésus de la crèche et sachons offrir au Bon Dieu les sacrifices matériels qu’Il nous demande, nous en tirerons une belle récompense dans l’éternité. Plus nous avons de richesse, plus nous en voudrons, et plus nous aurons de tracas, alors mieux vaut ne pas en a voir trop!
N’envions ni la taille de guêpe ni la jolie garde-robe de notre voisine … Le Bon Dieu nous aime comme nous sommes et nous demande pas d’être la perfection de la beauté corporelle mais spirituelle.
Ainsi plutôt que de se lamenter de se paralyser dans tout progrès, nous avancerons petit à petit sur le chemin que le bon Dieu nous a tracé. Nous ne recevons pas tous les mêmes dons et le Bon Dieu nous demande juste de faire fructifier les nôtres … gardons nos yeux rivés vers l’éternité et à notre rythme… fonçons !
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