Djokovic : « Je ne sais pas si je vais aller en Australie ».

Même si on ne le présente plus, dans le tennis mondial Novak Djokovic, c’est 85 titres en simple sur le circuit ATP dont 20 tournois du Grand Chelem (Record partagé avec Federer et Nadal), 5 Masters et 36 Masters 1000 (record partagé avec Nadal) et premier avec le nombre de semaines en tant que numéro un mondial avec le chiffre impressionnant de 345 semaines. Sa surface de prédilection c’est le « dur », son royaume où il règne en maitre absolu c’est Melbourne où se déroule chaque année l’Open d’Australie (Vainqueur des trois dernières éditions comptabilisant 9 titres au total).

Dans le monde moderne et son règne de la quantité (René Guenon), les calendriers des sportifs de haut-niveau sont surchargés jouant constamment avec les limites du corps humain, donnant lieu régulièrement à des blessures qui nous ont privé à maintes reprises dans le passé d’affiches au sommet. En cette fin d’année 2021 le monde du tennis est en ébullition face à un nouveau problème d’ordre physique, qui risque de priver Melbourne Park de son roi légitime, mais cette fois-ci d’un genre nouveau (pas tant que ça) il s’agit bien sûr de « l’Ausweis » (obligation vaccinale contre le covid-19). Il nous pendait au nez à tous, il prend forme aujourd’hui dans le monde occidental, l’Etat de Victoria ayant fait savoir que les personnes non-vaccinées ne pourraient pas participer au tournoi; rien d’étonnant que de voir l’Australie passer ce cap dans le monde du tennis.

Car depuis un an et demi les mesures prisent par le gouvernement australien pourrait être justifiées par le retour d’une maladie comme la peste noire, mais il n’en est rien. Il s’agit du covid-19 virus peu létal, en se fiant aux chiffres officiels où de plus en plus de doutes émergent quant à leur fiabilité. Le pays des kangourous est un des exemples les plus frappants de la « corona folie ».

Une question est sur toutes les lèvres des médias (incompétents et corrompus) : quel sera le choix de Nole ? Celui-ci reste mystérieux sur sa soumission ou non à la tyrannie sanitaire, mais tout porte à croire que non, dernière déclaration à ce sujet, je cite « Je ne sais pas si je vais aller en Australie ».

Ces médias parasitaires (survivant uniquement grâces aux subventions) sont à la botte d’une communauté toute aussi mensongère, mais celle-ci bien plus compétente. Il n’est donc pas étonnant de voir l’impopularité de Novak auprès de cette dernière, alimentée dès le début de sa carrière. Car dans la logique Orwellienne (1984) du pouvoir, rien ne doit échapper à son contrôle.

Premièrement Novak dans le monde du tennis, c’est un caillou dans la chaussure hors de prix de cette caste bourgeoise et bien-pensante coupée de Dieu et de toutes réalités, par son franc parlé, ses cris, ses regards rageurs en direction de la foule, ses raquettes qui finissent en lambeaux et ses prises de position qui vont à contrecourant de toute l’idéologie moderne. Il les irrite au plus haut point, étant ce miroir qui leur fait apercevoir cette réalité qu’ils ont enfoui au plus profond d’eux-mêmes. Les évènements récents nous démontrent d’ailleurs que le sort de cette bourgeoisie ne paraît pas différent de celle du prolétariat, Jacques Attali et sa boule de cristal laissent plutôt envisager un monde composé de deux castes : l’hyper classe et le reste, provoquant pour les rares (bourgeois) à qui il reste un peu d’éveil, effroi et cauchemar.

Mais il y a toujours les prétextes mis en avant par les médias et derrière ceux-ci, la réelle raison de la diabolisation (cachée). Il y a deux manières pour un boxeur de débuter un combat, soit partir en douceur et monter crescendo, soit frapper très fort d’entrée de jeu pour montrer à son adversaire ce qui l’attend. Dans le combat qui mène tous les amateurs de hors-piste, le pouvoir opte pour la deuxième méthode, ce qui nous a amené à voir plus d’un (pseudo) contestataire se faire mettre K.O d’entrée de jeu. Car quand on va au combat il faut être prêt : la désinformation sans limite mise en place par l’oligarchie mondialiste dissimulée derrière la coalition occidentale et dirigée contre la nation Serbe (1), lors des guerres qui ont secoué la région balkanique à la fin du XXème siècle, a profondément endurci sa population. La diabolisation leur est devenu monnaie courante.

Nole a toujours dénoncé cette injustice et porté fièrement son origine et sa foi Chrétienne (je renvoie les lecteurs à un précèdent article paru sur notre site).

Son talent et tous les éléments que nous venons de citer lui ont valu un statut extraordinaire en Serbie et la nation slave lui vaut un amour intense. Ils l’ont désigné comme leur représentant dans le monde, cette grâce du peuple n’est pas toujours facile à porter pour un homme. Dans la période que nous vivons, comme dans chaque moment bouleversant de l’histoire, la neutralité n’est plus de mise. Les évènements qui arrivent obligeront chacun à prendre position. Nul doute que le choix que prendra Novak aura un impact en Serbie, nation qui a peu (ou pas) adhéré à la dictature sous prétexte sanitaire.

Dans la course à ce que le monde anglophone appelle le G.O.A.T (le meilleur de tous les temps), Novak est incontestablement le favori (face à ces deux rivaux Nadal et Federer), il est le plus jeune et sur les trois critères (évoqués en début d’article) qui me paraissent être sur les faits les plus déterminants, il est d’ores-et-déjà en tête.

Ce nouveau critère vaccinal va-t-il influencer le résultat final. L’avenir nous le dira. On espère surtout que son choix influencera à son échelle la lutte pour nos libertés et notre avenir.

Zoran Gajic

Note de bas de page

(1) Djokovic raconte les bombardements qu’il a vécus a Belgrade

L’article Djokovic : « Je ne sais pas si je vais aller en Australie ». est apparu en premier sur medias-presse.info.

Cet article vous a plu ? Medias-Presse-Info est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

Print Friendly, PDF & Email