Etats-Unis : un beau cadeau de Noël pour les enfant à naître

Le décret de la Cour Suprême appelé Roe versus Wade (1973) oblige tous les États Américains à avoir au moins une clinique pour faire les avortements. On a su ensuite que Mme Roe qui était la plaignante n’avait jamais avorté, mais qu’elle avait été manipulée par un groupe d’avocats particulièrement retors.

Or plusieurs États n’étaient pas demandeurs et d’autres franchement opposés à l’avortement. Ceux-ci ont utilisé toutes sortes de subterfuges pour essayer de limiter les avortements. C’est ainsi que 400 lois ont été votées par différents États pour contourner Roe/vs Wade. L’une d’entre elles consistait à obliger les praticiens à montrer l’enfant in utero par l’échographie. Donc plusieurs États s’orientèrent dans cette direction sur le plan législatif. Il est évident que les femmes voyant un petit être dont le cœur battait, qui avait une tête et des membres qui bougeaient, se posaient des questions. Elles se disaient que contrairement à la propagande pro-avortement, l’enfant dans le sein maternel n’était pas qu’un amas de cellules.

De nombreux procès commencèrent, diligentés en général par Parenthood ou par des propriétaires de cliniques d’avortement. Ils aboutirent tous à la Cour Suprême. Ces États avaient-il le droit d‘obliger les femmes enceintes à faire une échographie de grossesse ? La Cour vient de rendre son jugement. Il n’y a aucune raison de refuser qu’ils ne puissent voter une loi obligeant les femmes enceintes à faire une échographie. Rien d’extraordinaire : en France depuis 25 ans trois échographies sont obligatoires au titre de la surveillance normale de la grossesse.

Nous tirerons deux leçons de cette affaire qui est une colossale victoire pro-vie.

La première est que la vue de leur enfant va dissuader des milliers de femmes d’« interrompre » leur grossesse. Notons que ce terme d’ « interrompre » est impropre. Si les grévistes interrompent leur grève, cela signifie que le travail va reprendre un jour. Avec l’avortement, la grossesse ne reprend jamais.

La deuxième conséquence est aussi très importante. Trump a réussi avec peine à faire nommer à la Cour Suprême deux juges supplémentaires (sur 9) théoriquement opposés à l’avortement. C’est la preuve que la majorité de les membres de cette instance est pro-vie ; comme d’ailleurs la majorité des Américains. (ACLJ, 23/12/2019).

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