De la férie : messe du premier janvier
Sanctoral
Bienheureuse Angèle de Foligno, Veuve, pénitente, tertiaire de saint François. « Ce n’est pas pour rire que je t’ai aimée ! ».
Sainte Angèle naquit à Foligno, à trois lieues d’Assise. Mariée fort jeune, elle ne prit point au sérieux ses devoirs d’épouse et de mère, et elle connut trop, avec les plaisirs du monde, ses excès et ses désordres. Mais soudain, au milieu du tourbillon qui l’emportait, Angèle sentit l’aiguillon de la grâce, vit l’inutilité de sa vie mondaine et dissipée, et comprit les dangers que courait son salut. L’ennemi des âmes tenta en vain d’entraver sa conversion ; une fois sa confession faite, elle s’élança généreusement dans la voie de la perfection. Devenue libre par la mort de son mari, elle entra dans le Tiers-Ordre de Saint-François. Sa vie dès lors fut remplie de sacrifices et d’austérités. Un jour qu’elle était tentée de découragement : “Quand il serait vrai, Seigneur, dit-elle, que Vous m’auriez condamnée à l’enfer que je mérite, je ne cesserais de faire pénitence et de demeurer, s’il Vous plaît, à Votre service.” Une fois, après avoir lavé les pieds d’un lépreux, elle proposa à sa compagne de boire l’eau qui leur avait servi. Surmontant toute délicatesse, elle avala toute cette eau fétide : “Je n’ai jamais, disait-elle, trouvé meilleur goût à aucune liqueur, et cependant j’avais bien senti dans ma bouche les écailles qui étaient tombées des mains de ce pauvre.” Sa grande grâce fut l’amour de Jésus crucifié. La contemplation des souffrances du Sauveur lui devint si familière, que la vue d’un crucifix provoquait spontanément chez elle des torrents de larmes : “Quand je méditais sur la Passion, dit-elle, je souffrais le supplice de la Compassion ; j’éprouvais dans les os et les jointures une douleur épouvantable et une sensation comme si j’avais été transpercée corps et âme.” Cette grande pénitente ne fut pas moins admirable par ses visions, ses écrits et ses extases que par ses vertus. Le Pape Innocent XII approuva son culte et le pape Clément XI la déclara bienheureuse, le 11 juillet 1701.
Martyrologe
En Crète, l’anniversaire de saint Tite. Ordonné évêque de cette île par l’apôtre Paul, il y remplit très fidèlement le ministère de la prédication, y finit heureusement ses jours et fut inhumé dans l’église même dont le bienheureux apôtre l’avait établi le digne ministre. Sa fête se célèbre le 8 des ides de février (6 février).
A Rome, les saints martyrs Prisque prêtre, Priscillien clerc, et Bénédicte, pieuse femme, qui terminèrent leur passion par le glaive, au temps du très impie Julien.
A Rome encore, la bienheureuse Dafrose, épouse du martyr saint Flavien, mère des saintes vierges et martyres Bibiane et Démétrie; après l’exécution de son mari, elle fut d’abord reléguée en exil, puis décapitée sous le prince ci-dessus mentionné.
A Bologne, les saints Hermès, Aggée et Caïus martyrs, qui souffrirent sous l’empereur Maximien.
A Adrumète, en Afrique, la mémoire de saint Mavile martyr. Pendant la persécution de l’empereur Sévère, il fut condamné aux bêtes par le très cruel préfet Scapula, et reçut ainsi la couronne du martyre.
En Afrique également, les très glorieux martyrs Aquilin, Gémin, Eugène, Marcien, Quinctus, Théodote et Tryphon.
A Langres, en France, saint Grégoire évêque, célèbre par ses miracles.
A Reims, en France, saint Rigobert, évêque et confesseur.
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