Piagge, ville périphérique de Florence, en Italie. La paroisse est administrée par un certain Don Alessandro Santoro qui en 2011 avait uni avec le sacrement de mariage une femme née homme et son compagnon. Un sacrilège inouï. Un scandale public. L’évêque avait bien du l’écarter pendant quelques mois de sa cure. Juste quelques mois, le temps que le scandale retombe. Et puis, ce prêtre sulfureux a repris bien gentiment son poste. Pour continuer à faire avancer l’Église vers les périphéries si aimées du pape François.
Don Santoro a décidé pour le Jeudi Saint 2016 de laver les pieds de femmes, de clandestins, d’infidèles et d’homosexuels. Mais François n’avait-il pas lavé l’année dernière en cette même occasion les pieds d’un(e) transsexuel(le). Et ce Jeudi Saint, ceux de clandestins musulmans, hindous. Don Santoro est tout à l’imitation de son modèle François. Imiter le Christ, ce n’est pas son affaire. Il devait être un peu ringard le Jésus de Nazareth !
Il y avait donc deux enfants, un duo homosexuel, « pères » de deux filles, une femme africaine, une rom musulmane, deux roms orthodoxes sans permis de séjour, deux femmes d’un comité qui n’a rien à voir avec la religion, une femme accroc aux jeux de hasard et un chômeur.
Don Santoro avait annoncé par lettre à l’archevêque Giuseppe Betori son intention de célébrer ainsi la messe du Jeudi Saint. Qui a donc bien eu lieu sans qu’aucun interdiction ne parvienne de l’archevêché.
C’est ainsi que vogue sur les flots de la déchristianisation, de l’immoralité, de la décadence la plus perverse, l’Église conciliaire du pape François !
Francesca de Villasmundo
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