Dans l’avion qui le ramenait de l’île de Lesbos, le pape François a rencontré les journalistes pour la traditionnelle conférence de presse.
Après de nombreuses questions concernant la crise migratoire qu’il faut résoudre par l’accueil et une politique d’intégration, a été abordé le sujet concernant l’exhortation apostolique Amoris Laetitia. Le pape a bien confirmé qu’elle constitue un changement de discipline pour les divorcées-remariés :
« Peut-on parler d’un changement de discipline pour les divorcés-remariés ? « Je peux dire que oui, a répondu le Pape, mais ce serait une réponse trop courte : je vous conseille de lire la présentation faite par le Cardinal Schönborn, c’est un grand théologien, et dans cette présentation vous trouverez la réponse à votre question. »
Nous le savions déjà mais au moins les choses sont définitivement claires pour tous : Amoris Laetitia est une exhortation révolutionnaire sur la question des « divorcés-remariés » et c’est le pape, qui en est l’auteur, qui le dit. A remarquer que le terme « chagement de discipline » est mensonger, car l’impossibilité d’accès à la communion pour les divorcés remariés ne tient pas à la « discipline » mais à la nécessité d’être en état de grâce pour approcher un sacrement aussi saint. Or c’est l’état de péché mortel, rendant impossible une telle communion, que remet en cause le pape. C’est donc un négation doctrinale, la négation du péché, qui est à la base de cette révolution.
Pour comprendre toute la nocivité de cette exhortation pour la morale catholique ce n’est pas, en revanche, la présentation du Cardinal Schönborn, toute louangeuse et trompeuse qu’il faut lire, mais les deux textes parus sur MPI : Abbé Denis Puga : l’exhortation de François sur la famille est la ruine de la morale catholique sur le péché et « La mort douce » de l’Eglise contenue dans Amoris laetitia par Don Elia.
Francesca de Villasmundo
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