Vendredi 15 janvier : le pape François reçoit en audience privée Eric Schimidt, ancien PDG de Google de 2001 à 2011, aujourd’hui membre de son comité d’administration, et un des hommes les plus riches de la planète. Il sera accompagné de Jared Cohen, directeur de Google Ideas, groupe de réflexion (think tank) dont l’objectif est d’utiliser les technologies pour apporter des solutions aux conflits politiques internationaux. Jared Cohen fut d’ailleurs un des conseillers diplomatiques d’Hilary Clinton au ministère des affaires étrangères.
On voit aujourd’hui les résultats de ces américaines « solutions aux conflits politiques internationaux » : le chaos dans tout le Moyen-Orient et l’invasion du vieux continent à bout de souffle, l’instauration d’un monde uniforme, sans frontières, sans foi ni loi naturelle, à l’humanité déracinée, pucée et malléable ! Le meilleur des mondes…
Sur le site d’information Agoravox on trouve cette notice :
« La plupart des dirigeants de Google sont convertis au transhumanisme, une idéologie qui considère le vivant comme une perpétuelle construction, où la donnée naturelle de l’humain, obsolète ou encombrante, peut être déconstruite et reconstruite d’une manière plus efficace.
Eric Schimdt fait aussi partie de la New America Foundation, une fondation qui produit une centaine d’articles par an sur des sujets divers tels que la défense nationale, les technologies, le genre, ou l’éducation… Une fondation basée à Washington qui réunit des noms prestigieux dont notamment Bill et Melinda Gates, Francis Fukuyama (grande figure intellectuelle du néo-conservatisme), Jonathan Soros (fils de George Soros), Rita Hauser ex-conseiller en intelligence sous Bush et Obama, Steve Coll ancien rédacteur du Washington Post etc…
Dans The New Digital Age, Jared Cohen et Eric Schmidt décrivent leur vision de l’avenir. L’accession de milliards de nouveaux individus à l’internet mettra l’humanité face à des défis inédits16 (que nous ne pourrons relever sans Google évidemment). Dans cet avenir, il nous faudra assumer les conséquences de notre refus d’intégrer le réseau ; les nouvelles possibilités qu’offriront les technologies iront de pair avec une perte d’intimité totale et une surveillance continue, tandis que la liberté hors des technologies aura tous les allures de l’exil. Le livre apporte une vision sombre de l’avenir, mais néanmoins réaliste sur l’emprise de plus en plus importante qu’auront les technologies sur notre vie. Il nous permet, malgré lui, d’imaginer le danger pour nos libertés que peut représenter un monopole comme Google : maîtriser les technologies du futur c’est se forger la capacité d’intervenir dans la majorité des industries qui dépendront de plus en plus de la Technique par soucis d’efficacité, que ce soit l’armée avec la robotique militaire, la médecine à travers le séquençage de l’ADN ou les transports avec les automates. Se passer de Google dans son expérience numérique quotidienne est d’ores et déjà quasiment impossible et rien ne nous permet d’imaginer un changement de direction…. »
La rencontre prévue au Vatican entre le pape et ces gourous du transhumanisme, de l’Intelligence artificielle, d’un meilleur des mondes robotisé, inhumain et tyrannique, ne devrait pas durer plus de 15 minutes. Aucune information sur la nature de l’entretien n’a filtré mais on peut supposer que le sujet du transhumanisme sera abordé. Eric Schimdt, promoteur de l’Intelligence artificielle, aimerait voir « Eric et Not-Eric » comme il l’a révélé dans une conférence à New-York où « Eric est l’homme en chair et en os et Not-Eric la chose digitale qui m’aide. » Peut-être convaincra-t-il le pape d’avoir son ‘Not-Francis » !
Francesca de Villasmundo
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