Les festivals d’érotisme et les « marches des fiertés » pornographient le mois de juin

Les festivals d’érotisme et les « marches des fiertés » ponctuent la saison chaude et particulièrement ce mois de juin qui met toutes les formes de sexualité sur le devant de la scène, bien en vue, histoire d’hameçonner aussi bien les adultes que les jeunes et les enfants. Tout cela contribue à la mise en place d’une société « pornographiée »… et à terme, à la normalisation des images et des comportements les plus avilissants. Y a-t-il un lien entre la pornographie et les Gay Prides qui se multiplient en France (pas moins de 19 marches sont répertoriées à ce jour pour cette année 2019, de mai à août) ? Oui, dans la mesure où l’image véhiculée par ces défilés débridés est toujours fortement sexualisée. De nombreux participants débarquent en déshabillé plus ou moins agressif et participent à cette culture du corps étalé pour lui-même aux fins de susciter l’excitation physique, homosexuelle en l’occurrence.

Alerte à l’omniprésence du sexe

C’est si vrai qu’en 2014 déjà, un militant gay de San Francisco s’insurgeait contre l’omniprésence du sexe, devenu le thème principal de l’événement phare qui se déroule en Californie. (…) « La Pride s’est transformée pour passer d’une célébration de la culture et des droits gays à une infestation de fétiches, d’orgies et de pornographie. Les enfants et les adolescents qui y assistent verront ces programmes, ces dépliants, ces spectacles, la nudité et l’inconduite… » Bref, mêmes parmi ceux qui revendiquent des « droits » pour l’inversion, il se trouve des personnes outrées par les proportions que tout cela a pris. Mais à la faveur de la chaleur estivale, on défile partout en France et dans le monde, le « google doodle » de ce début de mois est aux couleurs des « Fiertés » et entre lutte contre le sida, Gay Prides et films dits « érotiques » l’images et les idées pornographiques descendent sur la France comme une chape de plomb qui alourdit les cœurs et entrave l’ancrage des âmes dans le bien.

Les festivals dits érotiques « pornographient » la société

Du 16 au 19 mai, la ville de Toulouse accueillait un festival d’« éducation populaire » – ça ne s’invente pas – sous le titre Le vent se lève, avec, « café sexo, écoute érotique, clitoris en 3D », pour reprendre un titre complaisant de la presse locale. Avec « témoignages pornographiques » ou participation à un atelier « jouir sans entrave » : on est presqu’étonné d’apprendre que ces animations étaient réservés à un public majeur. Mais les enfants n’étaient pas oubliés : des ateliers sur le « genre » et le « consentement » leur étaient proposés dès l’âge de sept ans. Si le festival Eros in Love de Bèze en Côte-d’Or (comme c’est fin !) ne semble pas avoir rencontré son public, puisqu’il s’est arrêté après sa deuxième édition l’an dernier, d’autres rendez-vous restent d’actualité. C’est dans des salles parisiennes de cinéma d’art et d’essai que se déroulera fin juin la 6e édition Festival du Film de Fesses : quatre jours de projection d’œuvres choisies pour s’inscrire dans une « révolution sexuelle » supposée soft : « La nôtre, celle qui pense que le sexe n’est pas forcément transgressif, mais qu’il peut être beau, intelligent, et drôle ». Ou l’art de donner bonne conscience aux festivaliers qui n’en seront pas moins invités à venir regarder des images pornographiques, parce qu’explicites.

La lutte contre le sida, prétexte à l’hypersexualisation des jeunes

La bonne conscience est décidément partout puisque Solidays, sous prétexte de lutte contre le sida, proposera de nouveau à Paris – du 21 au 23 juin, une série de concerts et de conférences sous le slogan In love we trust. Libérer la parole et les consciences, voilà l’objectif affiché : lors d’éditions précédentes, cela s’est fait par le biais de groupes musicaux transgressifs et d’expositions carrément pornographiques. Pour l’édition 2019, cela est toujours au programme : l’exposition Sex in the City propose « un labyrinthe à taille humaine dans lequel on prône avant tout la découverte des plaisirs pour aborder les risques de manière décomplexée. Un véritable espace de liberté et de plaisir », comme l’explique un militant. À peine « déconseillée aux moins de 16 ans », Sex in the City est un étalage d’imagerie explicite sur fond rose bonbon, « qui titille les sens et stimule l’imagination » et qui s’en vante. Solidays et Quinzaine des fiertés à Paris : alerte ! Solidays bénéficie du partenariat [financement public !] de la région Île-de-France, de la Ville de Paris, de divers ministères et du Défenseur des droits, mais aussi de la Bill & Melinda Gates Foundation et même de France Galop puisque la « fête » se déroulera à Longchamp. Et vise ouvertement les enfants, comme en témoigne la photo illustrant cet article [ci-haut] : elle figure dans les « visuels » proposés dans l’espace presse de Solidays. Encadrant l’événement dans le temps pour culminer avec la Marche des fiertés le 29 juin à Paris, la Quinzaine des fiertés du 14 au 30 juin « propulse dans la capitale deux semaines d’intense visibilité lesbienne, gaye, bisexuelle et trans » avec des événements d’outing organisés par les journalistes LGBT et des conférences sur les rapports entre religion et « homophobie ». Un temps à ne pas mettre les enfants dehors ? Chut ! En le disant, en cherchant simplement à protéger les vôtres d’un étalage de propos et d’images sexuellement explicites, vous seriez déjà suspect.

Source

 

Cet article vous a plu ? Medias-Presse-Info est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

Print Friendly, PDF & Email