Lundi 1er février – Saint Ignace d’Antioche, Évêque et Martyr – Au diocèse d’Angers : les Bienheureux Martyrs d’Avrillé

Sanctoral

Saint Ignace d’Antioche, Évêque et Martyr

L’affirmation de la divinité de Jésus, appuyée sur la sagesse de ses paroles et les miracles de sa vie, fait l’objet de l’ascèse du Temps après l’épiphanie qui se terminera demain. Véritable nature de feu, comme semble l’indiquer son nom Ignatius (de ignis, le feu), saint Ignace est l’une des plus nobles figures d’évêque de l’antiquité chrétienne. Il gouverna, le deuxième après saint Pierre, l’Église d’Antioche de 69 à 107. Pendant la persécution de Trajan, il fut condamné aux bêtes et amené enchaîné à Rome. Là, il fut, sur l’ordre de Trajan, exposé, devant le Sénat, aux peines les plus cruelles et ensuite jeté aux lions. Dévoré par leurs dents, il fut une victime pour le Christ. » Parmi les héros de la primitive Église, saint Ignace est au premier rang. Son voyage pour le martyre est un voyage nuptial et en même temps un chemin de Croix ; les sept lettres qu’il écrivit, pendant ce voyage, sont, pour ainsi dire, sept stations du chemin de la Croix ; mais chacune est comme un chant nuptial où le saint martyr exhale son amour pour le Christ et son ardent désir d’être uni à lui. Ces lettres sont l’un des legs les plus précieux que nous ait laissé la primitive Église. La liturgie romaine honore particulièrement la mémoire de saint Ignace en nommant chaque jour son nom au Canon de la messe avec respect, et en choisissant une parole de ce saint — honneur rare — comme antienne de Communion. « Depuis la Syrie jusqu’à Rome, j’ai à lutter contre les bêtes sauvages sur terre et sur mer, car, nuit et jour, je suis enchaîné avec dix léopards, c’est-à-dire, avec les soldats qui me gardent et qui sont d’autant plus méchants qu’on leur fait plus de bien. Leurs mauvais traitements sont pour moi une instruction, mais malgré cela je suis encore loin d’être justifié. Oh ! si j’étais déjà arrivé auprès des ; bêtes sauvages qui me sont destinées ! Je les prierai de se hâter de me donner la mort et d’accélérer mon exécution. Je les exciterai à me dévorer, afin qu’elles ne fassent pas comme avec d’autres martyrs, en s’abstenant de toucher à mon corps. Si elles ne veulent pas se précipiter sur moi, je les forcerai à m’attaquer et à me dévorer. Mes petits enfants, pardonnez-moi ces paroles, je sais bien ce qui me convient. Maintenant. Je commence à devenir un disciple du Christ, je ne désire plus rien de visible afin de trouver Jésus. Le feu, la croix, les bêtes féroces, la rupture de mes membres, l’écrasement de tout mon corps et les tourments du diable peuvent venir, pourvu que je parvienne au Christ. » Quand notre saint eut été condamné à combattre contre les bêtes féroces et que, plein d’ardeur pour le martyre, il entendit le rugissement des lions, il s’écria : « je suis le froment du Christ, je serai broyé par la dent des bêtes afin d’être trouvé un pain pur (du Christ) » (Communion).

Lundi 1er février – Saint Ignace d’Antioche, Évêque et Martyr – Au diocèse d’Angers : les Bienheureux Martyrs d’Avrillé

Au diocèse d’Angers : les Bienheureux Martyrs d’Avrillé 

Les 99 martyrs d’Avrillé. 7 prêtres, 6 religieuses, 86 laïcs furent guillotinés, fusillés ou noyés à Avrillé en janvier-février 1794, tous tués en raison de leur foi durant la Révolution Française. Dès 1795, les angevins, qui ont eu connaissance de l’horreur de ces massacres, de leur injustice, viennent se recueillir dans ce champ où une croix de bois est érigée. En 1816, les propriétaires du lieu remplacent la Croix et font don du champ à la paroisse d’Avrillé. Les pèlerins continuent d’affluer se recueillir en ce lieu. C’est à partir de 1848 que la chapelle est construite, et terminée en 1852. De 1863 à 1867, des fouilles permettent de retrouver 10 des 12 fosses contenant les corps. Ces 10 fosses sont signalées par des croix. Les 2 fosses qui n’ont pas été mises à jour se trouvent sous la chapelle. A l’occasion du centenaire des fusillades, le choeur de la chapelle est allongé. Un nouvel autel y prend place. 5 vitraux représentant une scène des fusillades l’entourent.

Martyrologe

Ignace, évêque d’Antioche et martyr, qui consomma glorieusement son martyre le 13 des calendes de janvier (20 décembre).

A Smyrne, saint Pione, prêtre et martyr. Après avoir composé des apologies de la foi chrétienne, après avoir subi la détention dans une infecte prison, où il encouragea par ses exhortations un grand nombre de frères destinés au martyre, il fut soumis lui aussi à de nombreux tourments, percé de clous, placé sur un bûcher ardent où il termina heureusement sa vie pour le Christ. Avec lui souffrirent quinze autres chrétiens.

A Ravenne, saint Sévère évêque. Il fut élu pour ses éclatants mérites, sur l’indication d’une colombe.

Dans la cité des Trois-Châteaux, en Gaule, saint Paul évêque. Sa vie fut célèbre par ses vertus, et sa mort précieuse illustrée par des miracles.

A Kildare, en Irlande, sainte Brigide vierge. Pour prouver sa virginité, elle toucha le bois de l’autel qui aussitôt reverdit par son contact.

A Castel-Florentin, en Toscane, la Bienheureuse Véridienne, vierge recluse, de l’Ordre de Vallombreuse.

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