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C’est sur le site de l’établissement « catholique » Saint-Pierre de Brunoy, dans l’Essone, que l’on peut lire : « Sidacafé 2017. Un café… et une capote !«
Sous prétexte de lutte contre le sida, l’équipe enseignante incite les jeunes à prendre un café et une capote ! On serait en droit d’attendre d’une école catholique qu’elle enseigne la pureté et la chasteté avant le mariage, mais aussi insolite – et même scandaleux – que cela paraisse, c’est le contraire qui est enseigné à nos enfants.
Car chacun le sait : demander à des adolescents d’utiliser des préservatifs, c’est banaliser l’acte sexuel et le transformer en produit de consommation courante.
C’est ce que les enseignants du-dit lycée catholique appellent « permettre à chacun, là où il en est, de grandir en autonomie. » (sic) dans le texte explicatif de leur « projet pastoral » :
« Les jeunes sont invités ainsi à se former, à fonder leur réflexion, à prendre des engagements et les assumer, à apprendre à structurer leur vie et pour certains leur vie de foi et de prière. Ainsi nous pouvons espérer donner aux lycéens des clés de lecture et de discernement pour vivre dans le monde actuel en citoyen (et chrétien pour certains d’entre eux) responsable et engagé. Les jeunes cheminent pour être à même de rendre compte de leur position et de leur place dans le monde d’aujourd’hui. Développer une culture du débat à partir des grandes questions de société : apprendre à se parler, à écouter la part de vérité qui est dans l’autre, à se forger petit à petit une position, apprendre l’esprit critique, à prendre du recul, discerner, mieux se connaître et connaître les autres. Au fil des rencontres, permettre à chacun, là où il en est, de grandir en autonomie. »
Onze ans après les propos du cardinal Carlo Maria Martini qui avait présenté le préservatif, à l’instar de « l’interruption volontaire de grossesse », comme un moindre mal et sept ans après la première brêche ouverte par Benoît XVI dans un livre-entretien intitulé Lumière du monde, paru en allemand et en italien le 23 novembre 2010 (2), le chemin parcouru de l’immoralité dans l’Eglise conciliaire est terrible.
Nous sommes loin, très loin de l’enseignement de l’Eglise qui considère que l’utilisation du préservatif est une action intrinsèquement immorale et matière à péché mortel.
C’est là un point constant dans l’enseignement traditionnel de l’Eglise, par exemple chez Pie XI et Pie XII, et même dans la pensée de Benoît XVI disant au journaliste qui l’interroge : « Evidemment, l’Eglise ne considère pas le préservatif comme une solution réelle ni morale », mais si le pape l’admet néanmoins « dans certains cas ».
Cela est pourtant inadmissible au regard de la foi :« Aucune raison, enseigne Pie XI dans Casti Conubii (II, 2), assurément, si grave soit-elle, ne peut faire que ce qui est intrinsèquement contre-nature devienne conforme à la nature et honnête ». Ce que rappelle Pie XII dans son Allocution aux sages-femmes du 29 octobre 1951 : « Aucune ‘indication’ ou nécessité ne peut transformer une action intrinsèquement immorale en un acte moral et licite ».
Ce que saint Paul affirmait : « Ne faisons pas le mal pour qu’il en advienne un bien » (Rm 3, 8).
Source : La Porte Latine du 2 décembre 2017
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