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Chers amis et bienfaiteurs de La Porte Latine,
Les merveilles de Noël ! Il est triste mais vrai que Noël ne captive plus le monde avec le même émerveillement qu’à une époque. Depuis des décennies, cette Grande Fête a petit à petit été sécularisée. Rien n’est sacré pour l’homme moderne ; et Noël ne fait pas exception.
Cette Sainte Fête a été complètement démantelée, refaçonnée pour convenir aux sensibilités diaboliques d’un monde politiquement correct. Les hommes veulent une autre sorte de Noël. Un Noël sans le Christ, sans la Messe, sans la Virginité.
Aujourd’hui, le monde ne s’émerveille plus à Noël parce qu’il a détrôné le Christ. La Guerre contre Noël n’est pas sans conséquences sur notre vie. Nos familles comprennent-ils encore l’importance de la Nativité ? Saisissent-ils la gravité de Noël ? Nous mettons-nous, comme les Saints Bergers, à genoux, pleins d’admiration devant la merveilleuse réalité qui se déroule devant nos yeux ?
Si, chers fidèles, Noël n’a plus la même place dans nos vies, c’est parce que le Christ n’en est plus le centre. Sans Jésus au cœur, la réalité n’est plus surnaturelle, mais naturelle. Souvent les gens s’émerveillent devant des choses dont les dimensions physiques sont énormes. Ils sont éblouis par la puissance des Chutes de Niagara. Devant un phénomène aussi énorme, l’homme se sent exceptionnellement petit. Il se sent minuscule devant une telle puissance irrépressible, et il reste là debout, bouche bée et les yeux grand-ouverts. C’est justement cette petitesse qui lui permet de s’émerveiller !
Il en est de même avec toutes les grandes structures qui sont gigantesques à côté des hommes – la basilique Saint-Pierre à Rome, la Burj Khalifa à Dubaï, les Pyramides en Egypte. Les gens se sentent petits à côté de ces constructions humaines.
Nous pouvons faire un parallèle avec notre Foi et dire que si nous ne sommes plus émerveillés par l’Œuvre Divine dans notre vie, c’est parce que nous considérons trop peu la grandeur de Dieu. Il nous manque la « petitesse » de l’enfant. Nous en venons à penser que Dieu est l’égal de l’homme.
Cette fausse notion de Dieu est tellement rentrée dans nos esprits que nous pensons que tout ce qu’Il a fait nous est dû en quelque sorte. Est-ce le cas ? Si nous sommes invités à Le visiter dans sa crèche, est-ce parce que nous sommes grands et nous ‘méritons’ un tel honneur ?
Pour bien apprécier le Mystère de Noël, humilions-nous comme des enfants, et prions Dieu en disant : « O Dieu grand et saint, nous ne méritons pas les grâces que nous avons reçues ! »
Venite adoremus ! Venez, adorons !! Venez voir ce que Dieu fait dans cette crèche ! Et vous serez émerveillés par ce Dieu Tout-puissant qui devient un petit bébé pour que nous puissions comprendre l’inestimable grandeur de la petitesse.
Merci, chers amis et bienfaiteurs. Nous vous souhaitons un joyeux et saint Noël !
Abbé Theresian Babu XAVIER, prêtre de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, Prieur de Palayamkottai
Source : La Porte Latine du 14 décembre 2016
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