Mardi 17 décembre 2019 – De la férie – A Marseille : Saint Lazare, Évêque et Martyr

Sanctoral

A Marseille : Saint Lazare, Évêque et Martyr

Frère de sainte Marthe et de sainte Marie-Madeleine, saint Lazare, né au bourg de Béthanie, et d’une famille illustre, était honoré de l’affection du Sauveur et eut le bonheur de Lui offrir souvent l’hospitalité. Saint Lazare ressuscité assista, dit la Tradition, à l’entrée triomphale du Sauveur dans Jérusalem, ainsi qu’à Sa glorieuse Ascension. Les Juifs, irrités de la présence de ce témoin de la puissance et de la divinité de Jésus, cherchaient à le faire disparaître ; ils n’y parvinrent que dix ans plus tard. Profitant de la persécution contre les Apôtres, ils embarquèrent saint Lazare, avec sainte Marthe, sainte Marie-Madeleine, saint Maximin, saint Marcel et plusieurs autres Chrétiens, sur un vaisseau sans rames, sans voiles et sans provisions, et les lancèrent au gré des flots, espérant que la faim et la mer leur donneraient la mort. Le vaisseau vint aborder à Marseille ; saint Lazare y prêcha l’Évangile et en fut le premier évêque. Après trente ans d’épiscopat, saint Lazare fut arrêté et conduit devant le proconsul, qui lui ordonna de sacrifier aux idoles. « Je suis le serviteur de ce Jésus qui m’a rappelé à la vie, répondit le saint évêque ; je ne puis reconnaître d’autre Dieu que Lui et Son Père, Créateur de toutes choses. » Il fut appliqué à la torture, déchiré par les ongles de fer, brûlé sur un gril d’airain, transpercé à coups de flèches, et, comme il avait résisté à tant de tourments, il eut la tête tranchée, le 17 décembre. C’était l’an 80, saint Clet étant Pape et Titus empereur.

Martyrologe

A Rome, l’anniversaire de saint Jean de Matha prêtre et confesseur, fondateur de l’Ordre de la Très Sainte Trinité pour le rachat des captifs. Sa fête, par décision du pape Innocent XI, se célèbre le 6 des ides de février (8 février).

A Marseille, en Gaule, le bienheureux Lazare évêque, frère des saintes Marie-Madeleine et Marthe. L’évangile nous apprend que le Seigneur l’appelait son ami et qu’il le ressuscita d’entre les morts.

A Eleuthéropolis, en Palestine, les saints martyrs Florien, Calanique et leurs compagnons au nombre de cinquante-huit. Ils furent massacrés par les Sarrasins pour la foi du Christ au temps de l’empereur Héraclius.

Au monastère de Fulda saint Sturme, abbé et apôtre de la Saxe. Il a été inscrit au nombre des saints par le pape Innocent II, lors du second concile de Latran.

A Grand-Bigard, près de Bruxelles, en Brabant, sainte Vivine vierge. Ses nombreux miracles témoignent de son éminente sainteté.

A Constantinople, sainte Olympiade veuve.

A Andenne, aux Sept églises, en Belgique, la bienheureuse Béggue veuve, sœur de sainte Gertrude.

Le même jour, la translation de saint Ignace, évêque et martyr, qui, le troisième après le bienheureux Apôtre Pierre, gouverna l’église d’Antioche. De Rome, où sous Trajan il avait consommé son glorieux martyre le 13 des calendes de janvier (20 décembre), son corps fut transféré à Antioche, et inhumé dans le cimetière de l’église, hors de la porte de Daphné. En cette solennité, saint Jean Chrysostome prononça un discours devant l’assemblée des fidèles. Plus tard, ses reliques furent reportées à Rome et placées avec beaucoup d’honneur dans l’église de Saint-Clément, avec le corps de ce bienheureux pape martyr.

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