Quand la Secte conciliaire falsifie l’histoire

La percée de Marine Le Pen dans l’électorat catholique est intéressante : c’est aux deux bouts de la pratique religieuse qu’elle réalise ses meilleurs scores. Elle est en tête chez « les catholiques de parvis », ces gens de culture catholique mais qui ne pratiquent qu’aux grandes occasions, mais aussi chez ceux dont la pratique religieuse est intense (une à plusieurs fois par semaine). C’est chez les prétendus « catholiques pratiquants » (ceux qui vont à la messe une fois… par mois !) qu’elle réalise des scores moindres. En gros, cette petite minorité de conciliaire incapable de réfléchir par eux-mêmes et soumis à la parole de leur gourou, tant sur le plan religieux que politique, gobant n’importe quoi sans sourcilier.

Le dimanche 30 avril, un curé conciliaire nantais s’est ainsi livré à un sermon d’une rare stupidité, d’une rare inculture historique mêlée à une malhonnêteté certaine. Comme on est à quelques semaines du bac, nous allons nous offrir un petit commentaire de texte…

« Aujourd’hui, 30 avril 2017, se commémore en France le souvenir des victimes de la déportation, conséquences de la haine et du nationalisme, qui ont conduit à la guerre et ont jeté l’Europe dans l’obscurité ».

Rappelons que les nationalismes n’ont, je l’ai déjà dit, AUCUNE responsabilités dans le déclanchement de la Seconde Guerre Mondiale. La Seconde Guerre Mondiale a été voulue par les internationalistes communistes de Staline (qui la planifiait depuis 1927 sous le nom de Code « Opération Orage »), par les milieux financiers de la City et leur pantin Churchill (qui déclarait en novembre 1936 « nous acculerons Hitler à la guerre qu’il le veuille ou non », propos confirmé en novembre 1939 : « Cette guerre est une guerre anglaise et l’objectif est l’extermination de l’Allemagne » et, pour ceux qui n’auraient pas compris : « Vous devez comprendre que cette guerre n’est pas contre Hitler ou le nazisme, mais contre la puissance du peuple allemand, qui doit être écrasé une fois pour toute, peu importe qu’il soit entre les mains d’Hitler ou d’un père Jésuite »), et bien entendu par les mondialistes américains de Roosevelt. C’est l’internationalisme, qu’il soit rouge communiste ou vert dollar, qui est fauteur de guerre… Quant à la haine et aux déportations, elles étaient équivalentes dans les deux camps. Continuons :

« De nombreux Chrétiens ont payé de leur vie leur engagement ou simplement ce qu’ils représentaient : Souvenons-nous particulièrement, sans oublier tous les autres, tous les anonymes, de :
-Saint Maximilien Kolbe, prêtre polonais consacré à la Vierge Marie, brûlé à Auchwitz le 15 août 1941,
-Sainte Thérèse de la Croix (Edith Stein), Sainte-Patronne de l’Europe, carmélite, théologienne assassinée à Auschwitz en 1942 en raison de ses origines juives et de ses opinions,
-Dietrich Bonhoffer, pasteur luthérien de l’Eglise confessante, assassiné au camp de Flossenburg en 1945
 »

Certes, certes… L’abbé de Niort, Curé de Tautavel, émasculé au sécateur puis torturé à mort par les terroristes communistes en 1944. Sœur Symphorosia, dépecée vivante par les soldats alliés en 1945 parce qu’elle n’avait pas voulu livrer au viol collectif les fillettes de son pensionnat catholique. Les jeunes filles de Stuttgart raflées à la sortie de la messe de Minuit et violées collectivement par « la glorieuse armée française » ?  Jamais voix au chapitre. Rappelons aussi que Bonhoffer est l’icône et le modèle des protestants radicaux américains partisans de l’élimination physique des médecins avorteurs…

Plus près de nous, souvenons-nous aussi de l’assassinat par les forces de la haine,
-des religieuses françaises Léonie Duquet et Alice Domont, André Jarlan, prêtre Français assassinés par les dictatures d’extrême-droite en Argentine et au Chili en 1977 et 1984
 »

Il y aurait beaucoup à dire sur ces cas. Des religieux qui soutiennent des groupes terroristes dont les modèles étaient Mao et Pol Pot et qui n’avaient pas hésiter à faire bruler vifs des dizaines de gamins pour le seul crime d’être des conscrits doivent s’attendre à des désagréments. De plus, le régime argentin était dirigé par un catholique, de même que son frère ennemi chilien.

-Des bienheureux :
-Oscar Roméro, archevêque de San Salvador assassiné par la dictature d’extrême-droite en pleine
Homélie,

Il n’a jamais été assassiné par « la dictature » mais à l’initiative personnelle du marquis d’Abuisson (qui a expié ce crime sur terre), et on parle d’un homme qui avait laissé les communistes installer un centre de torture dans les caves de sa cathédrale…

-Jerzy Popiéluzko prêtre polonais assassiné par la dictature nationaliste communiste en 1984,

FAUX !!! Poipeluzko a été assassiné pour son refus de la messe moderne et par un régime anti-nationaliste qui, en décembre 1980, avait appelé à l’invasion de la Pologne par l’URSS, invasion refusée pour cause de déliquescence totale de l’infrastructure économique soviétique qui ne pouvait soutenir l’envoi des 44 divisions demandées. L’ordre d’assassinat avait été donné par un dignitaire israélite que l’on retrouva, une fois le mur tombé, à la tête d’un empire de presse pornographique et surtout principal soutien de l’Union Européenne et du mondialisme…

-Des moines de Thibérinne, du Père Hamel assassinés par des islamistes et par l’intolérance religieuse,

Les moines de Thibérinne, il n’y a plus guère que Marianne pour le nier, ont été assassinés par les services secrets du FLN algérien, ce mouvement socialiste et nationaliste soutenu par l’église conciliaire.

Enfin, souvenons-nous de celui qui a donné son nom à la place où est érigée notre église paroissiale, NotreDame de Toutes-Aides :Victor Basch, d’origine juive, pas forcément croyant (je ne sais pas), résistant, président de la Ligue des Droits de L’homme, assassiné par la Milice en 1944,

Encore un mensonge. Victor Basch, franc-maçon, juif pratiquant et furieusement cathophobe, avait été assassiné non pas par la Milice (et surtout pas par Touvier qui a dénoncé ce crime abject) mais par la Gestapo, dont le responsable lyonnais, Klaus Berbie, oeuvrait pour le compte du NKVD dès 1943. L’assassin, un lieutenant de police, fit son chemin après-guerre au sein de la Stasi, présidant une association de victimes du fascisme et se faisant expulser de RFA dans les années septante pour espionnage au profit de la RDA…

Bon, d’un autre côté, les curés conciliaires sont déjà nuls en catéchisme, on ne va pas leur demander en plus d’être bons en histoire…

Hristo XIEP

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