Samedi 9 novembre 2019 – Dédicace de l’Archibasilique du Très-Saint-Sauveur

Dédicace de l’Archibasilique du Très-Saint-Sauveur

Parmi les riches et grandioses basiliques romaines où se célébrèrent, en grande pompe, après l’ère des persécutions, les cérémonies du culte chrétien, il en est une qui occupe le premier rang et dont on fête en ce jour l’anniversaire de la Dédicace. Placé sur le mont Cœlius, le palais des Laterani appartenait alors à Fausta, femme de Constantin. Cet empereur, après sa conversion, le donna au Pape pour sa demeure privée et y fonda l’église du Latran qui devint la mère et maîtresse de toutes les églises de Rome et du monde. Le 9 novembre 324, le pape saint Sylvestre la consacra sous le nom de basilique du Saint-Sauveur. C’était la première consécration publique d’une église. Longtemps après, sous Lucius II (XIIe siècle), elle fut dédiée à saint Jean-Baptiste, dont le nom avait été donné au baptistère qui y était adjoint; c’est ainsi qu’on la désigne de nos jours sous le titre de Saint-Jean-de-Latran. C’est dans cette basilique et le palais attenant que se sont tenus, du IVe au XVIe siècle, plus de vingt-cinq conciles, dont cinq œcuméniques. C’est là que se faisait la Station aux jours les plus solennels. On y célébrait les ordinations, on y donnait le baptême aux catéchumènes le jour de Pâques, et, néophytes, ils y venaient en procession pendant toute l’octave. C’est à Saint-Jean-de-Latran que s’ouvre, le premier dimanche de Carême, la grande saison liturgique consacrée à la pénitence; c’est là que se fait la réunion du dimanche des Rameaux et celle du mardi des Rogations; c’est là qu’on procède aux cérémonies du jeudi-saint et du samedi-saint et que l’on célèbre la messe le samedi in Albis et la veille de la Pentecôte. Cette église, ayant été détruite, fut reconstruite et consacrée de nouveau par Benoît XIII, en 1726, et l’anniversaire de cette consécration fut fixé, comme celui de la première, au 9 novembre.

Saint Théodore – Martyr

Saint Théodore, martyr d’Apamée en Asie Mineure, nous est connu par le culte que lui voua l’Antiquité chrétienne et par un panégyrique de saint Grégoire de Nysse. Saint Grégoire le présente comme soldat dans l’armée de Maximin Daïa et condamné au supplice du feu pour sa foi (306). Au plus fort de ses souffrances, le glorieux martyr ne cessait de chanter ce verset de psaume: « Je bénirai le Seigneur en tout temps ». Il fut longtemps considéré comme le patron des armées impériales du Palatin.

 

 

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