Les dominicains d’Avrillé ont récemment mis en ligne sur leur site internet quelques citations de Mgr Lefebvre tirées d’une conférence donnée le 22 août 1979 à Shawinigan au Québec. Cela semble « presque une prophétie, écrivent les dominicains, tant elle annonce, plus de quarante ans en avance, la situation que nous connaissons. Rappelons qu’en 1979 les ordinateurs en étaient à leur début, on en était aux tous premiers ordinateurs de bureau. L’internet n’existait pas, ni bien sûr la 5G. On était encore en pleine guerre froide, le communisme était à l’Est. On peut penser qu’en ce 22 août, fête du Cœur Immaculé de Marie, la Sainte Vierge a donné à Mgr Lefebvre l’intuition de ce qui arriverait si les papes s’obstinaient à ne pas accomplir ses demandes de Fatima, notamment la dévotion aux cinq premiers samedis du mois et la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé. Et les papes se sont obstinés… »
« Bientôt nous serons fichés avec des ordinateurs, nous aurons tous notre numéro et nous ne pourrons plus rien faire sans que tout soit indiqué sur la fiche que nous aurons, et tout ça par ordinateur. Nous serons dans une situation pire que dans un pays soviétique » déclarait à Québec un Mgr Lefebvre clairvoyant dont voici la suite de ses paroles « prophétiques » :
« Mais ce qui légitime aussi notre frayeur, c’est de penser que par cette dégradation de l’Église, cette dégradation des idées même dans l’Église, des idées, parce que ce sont les idées libérales qui pénètrent à l’intérieur de l’Église, les idées en définitive, maçonniques qui pénètrent à l’intérieur de l’Église, qui était encore le bastion qui résistait. Maintenant que l’ennemi a pénétré jusque dans les plus hauts sommets de l’Église, comme le disait Notre-Dame de Fatima, comme le prédisaient Notre-Dame de Fatima et Notre-Dame de la Salette, c’est en même temps tout l’édifice social qui est en train de s’en aller, parce que l’Église, par ses principes, soutenait encore, je dirais, la vraie liberté, la vraie liberté. La liberté d’accomplir notre devoir. C’est ça. Pourquoi avons-nous la liberté ? Pour accomplir notre devoir. Parce que nous avons le devoir d’aimer Dieu et d’aimer notre prochain et d’accomplir par conséquent notre devoir, notre devoir vis-à-vis de Dieu dans la religion et notre devoir vis-à-vis de notre prochain par les fonctions que nous avons ; fonctions sociales quelles qu’elles soient. Nous avons à accomplir notre devoir d’état.
Or, de moins en moins nous sommes capables d’accomplir notre devoir d’état, aussi bien religieux que social, parce que tout devient dirigé et orienté par un État socialiste. Le socialisme fait des progrès considérables ; mais cela avec toute la puissance de la maçonnerie actuelle qui est partout, partout, partout ; qui est à Rome, qui est partout. La maçonnerie est partout et dirige tout. Bientôt nous serons fichés avec des ordinateurs, nous aurons tous notre numéro et nous ne pourrons plus rien faire sans que tout soit indiqué sur la fiche que nous aurons, et tout ça par ordinateur. Nous serons dans une situation pire que dans un pays soviétique. On dira que ce sont des pays libres, mais ce ne sont pas des pays libres : on ne sera plus libre de faire quoi que ce soit. On imagine, c’est absolument inouï.
La constitution aussi du gouvernement européen est très grave et très dangereuse, parce que c’est un gouvernement qui est rempli de maçons et par conséquent, ils vont appliquer maintenant à l’Europe, d’une façon globale, tous les principes maçonniques. On allait jusqu’à dire ceci, pour le gouvernement européen, que, évidemment, on proclame les droits de l’homme, on proclame les droits de la femme. Si la femme a les droits égaux à ceux de l’homme, eh bien, on n’a pas le droit de ne pas donner à la femme l’autorisation d’être prêtre. Alors, on va poursuivre les évêques qui ne veulent pas ordonner des femmes, parce que les femmes ont les mêmes droits que les hommes. C’est possible, ça été mis dans les journaux, ça été mis dans les journaux ; qu’on allait arriver à des choses comme celles-là, sous prétexte de droits, d’égalité des droits.
C’est épouvantable, on ne s’imagine pas vers quoi on va actuellement, vers une socialisation qui apparemment pour nous, ne parait pas aussi dure que celle du communisme mais qui, en définitive, va être tout simplement une image du communisme, mais réalisée par des moyens scientifiques au lieu d’être réalisée par la force, comme l’ont fait les communistes, ce sera la même chose.
Alors on éliminera de la société tous ceux qui ne veulent pas se soumettre à cet ordre. A cet ordre socialiste. On les éliminera. Il y aura toujours moyen de les éliminer. Maintenant on élimine les enfants qui gênent, on éliminera bientôt les vieillards. Bientôt les vieillards vont y passer aussi ; et après, ce n’est pas difficile de faire une piqûre ou de faire quelque chose à quelqu’un qui est malade, qui est gênant ; on le fait disparaître. On le fera disparaître de la société sous prétexte que ces gens-là sont gênants. Ils n’arrivent pas à se faire encadrer dans les normes qui sont prévues. Nous allons vraiment vers une société affreuse, qui se dit libre et qui n’aura plus aucune liberté, mais aucune liberté. »
Francesca de Villasmundo
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