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C’est sous le patronage de sainte Lydwine de Schiedam, vierge et mystique néerlandaise (1380-1433), que de nombreux volontaires ont accompagné ceux qui souffrent dans leur chair ou « qui ne sont pas comme nous » disent les imbéciles qui ont érigé la beauté extérieure en dogme suprême et qui sont prêts pour cela à pratiquer un eugénisme barbare.
Au contraire, pour nous, ils sont un exemple merveilleux d’abandon et de confiance en la miséricorde divine. Sainte Lydwine, sainte patronne des maladies rares, nous montre le chemin du vrai amour.
Couchée sur le dos, impuissante à se remuer, n’ayant que l’usage de la tête et du bras gauche, torturée sans cesse, perdant son sang, dévorée des vers, et pourtant vivant et gardant assez de forces pour ne pas mourir. Et au milieu de tout cela elle était heureuse, et se disait prête à souffrir ainsi pendant de longues années. À partir de 1414, jusqu’à sa mort, c’est à dire pendant dix-neuf ans, elle ne se nourrit que de la Sainte Eucharistie. Jusqu’à la fin, ses maux s’aggravèrent; mais ses plaies, ses vomissements n’exhalaient plus que des odeurs suaves et parfumées. Aussi on venait plus volontiers la voir, entretenir et écouter ses pieuses exhortations. Rien de plus ardent que sa charité, toujours au service des malheureux qu’elle secourait malgré son indigente pauvreté, et des affligés qui trouvaient auprès d’elle consolation.
On doit aussi ajouter d’incroyables grâces mystiques : bilocation, lecture dans les âmes, réception des sacrés stigmates et participation régulière à la Passion de Jésus, visions du Christ et de la Vierge. Elle visita des lieux saints (Rome, Terre Sainte) mais aussi l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis. Lorsqu’elle se trouva au Paradis, son Ange Gardien lui montra un rosier pour lui dire qu’elle ne trépassera pas avant que les toutes les roses soient en fleurs. Ce fut le mardi de Pâques 1433 (le 14 avril à 53 ans) que Lydwine acheva la montée de son Calvaire, qui avait duré trente-sept ans. Aussitôt son pauvre corps exténué, défiguré, reprit ses couleurs, son embonpoint et sa beauté; il exhalait un parfum plus suave que jamais. Son corps fut conservé intact, miraculeusement, mais au XVIème siècle, les protestants le brûlèrent et on ne conserve plus, en guise de reliques, que les os calcinés retrouvés dans le bûcher… Ses reliques se trouvent maintenant dans la Basilique de Schiedam, aux Pays-Bas (Zuid-Holland). Elle est canonisée le 14 mars 1890 par le Pape Léon XIII.
La Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X a créé « L’oeuvre Sainte-Jeanne de Valois« , lieu de vie et d’cccueil pour personnes handicapées qui dépend de l’association « Le Parasol Blanc » dont le siège est à La Martinerie (36130 Montierchaume).
Sainte Lydwine, sainte Jeanne de Valois, priez pour nous !
Source : La Porte Latine du 20 mai 2018
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